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Le Parkour repose sur une prise de risque mesurée : découvrez pourquoi cette discipline est bien moins dangereuse qu’il n’y paraît.

Le Parkour intrigue autant qu’il impressionne. Sur les réseaux sociaux, on ne retient souvent que les images extrêmes : les sauts de toit en toit et les saltos sur le béton. Pourtant, la réalité de cette discipline est bien différente. Le Parkour, c’est apprendre à mesurer chaque geste, à écouter son corps et à évaluer son environnement. Plus qu’un sport, c’est une discipline utilitaire où la sécurité est au cœur de chaque mouvement.

Comprendre le Parkour au-delà des apparences

1.      1. Ce que l'on ne voit pas toujours sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, on voit surtout le côté spectaculaire du Parkour : les sauts impressionnants et les figures réussies du premier coup. C’est ce que les spectateurs aiment, et c’est pour cette raison que les algorithmes les mettent autant en avant. Mais ce qu’on ne montre presque jamais, ce sont les heures d’entraînement derrière chaque saut : la culture de l’effort et les moments de doute et de frustration.

C’est pourtant dans ce processus invisible que se construit la vraie richesse de la pratique. La réussite n’en est alors que plus belle, car elle porte avec elle un sentiment puissant de confiance et d’estime de soi.

2.      2. Un sport moins dangereux qu'il n'y parait

On pense souvent que le Parkour est dangereux parce qu’on le pratique essentiellement dehors, sur du béton et sans protections. Pourtant, c’est justement ça qui pousse les pratiquants à faire attention. En ayant conscience que la moindre erreur peut faire mal, le pratiquant ne prend pas de risques inutiles. On apprend à connaître nos limites en progressant étape par étape. Concrètement, en décomposant chaque mouvement, en commençant petit et au sol, avec beaucoup de répétition.

C’est la pleine conscience de son corps et de l’environnement qui nous entoure qui nous permet de faire les meilleurs choix possibles lors de nos déplacements. Les blessures sont plutôt rares lorsqu’un pratiquant s’entraîne de cette manière, en étant à l’écoute de son corps. À l’inverse, dans un cadre trop sécurisé (comme les salles avec tapis de réception), on a tendance à tenter des choses qu’on ne maîtrise pas vraiment, parce qu’on sait que “ça ne fera pas mal”. Et c’est souvent là que les accidents se produisent.

3.      3. Une compétence utile au quotidien

L'un des éléments qui m’a tout de suite plu dans le Parkour, c’est son côté utile. Ce n'est pas juste un simple sport parmi tant d'autres. Le fait de savoir que je peux l'utiliser dans la vraie vie en cas de problème me fait me sentir plus en sécurité. tout simplement parce que j’ai appris à observer mon environnement, à évaluer les situations et à agir si besoin.

Prenons un exemple : si un jour je devais descendre d’un deuxième étage en urgence, je ne vais pas paniquer. Je saurais observer mon environnement, choisir l’option la plus sûre et utiliser les compétences que j’ai développées à l’entraînement. Pas parce que je le fais tous les jours, mais parce que je sais que j’en ai les capacités. Rien que le fait de savoir que je peux rester suspendue à une barre, me tracter, amortir correctement ou adopter les bons placements, ça change ma manière d’aborder le monde. Je sais que si une situation imprévue arrive, j’ai les bons outils pour réagir de façon intelligente et sécurisée.

Les bénéfices humains et éducatifs du Parkour

1. La prise de risque remusée

La prise de risque mesurée, c’est ce qui me guide dans chacun de mes entraînements. Pour moi, prendre un risque, ce n’est pas foncer tête baissée mais me challenger intelligemment, en affrontant une difficulté que je sais accessible si je m’y prépare bien. Concrètement, ça veut dire respecter quelques principes simples :

Observer et analyser avant d’agir : vérifier l’état du sol, la météo, l’environnement… et toujours se demander “si je rate, comment je peux me rattraper ?”.

Écouter ses sensations : tremblements, hésitations, douleurs ou manque de fluidité sont des signaux précieux qu’il faut prendre en considération.

Répétition : travailler ses mouvements d’abord au sol, jusqu’à les exécuter sans erreur, avec précision, contrôle et sans douleur.

Progression graduelle : avancer étape par étape en augmentant progressivement les distances, la hauteur ou la difficulté.

S’entraîner avec d’autres : bénéficier d’un regard extérieur qui peut corriger, rassurer, encourager… ou parfois freiner au bon moment.

2. Le Parkour forge l'adulte de demain

Pour un débutant, il est difficile de percevoir tout ce travail de préparation (physique, technique et mentale) nécessaire avant chaque saut. Le danger réel, c’est de croire que tout est facile, que les autres réussissent sans effort, et tenter de reproduire trop tôt ce qui demande des années de progression.

Bien plus qu’un simple sport, le Parkour nous forge, aussi bien physiquement que mentalement, nous rendant plus attentif à notre propre corps et à notre environnement. Il nous aide à nous sentir bien dans notre peau, prêt à relever des défis, nous préparant à devenir des personnes plus autonomes, responsables et confiantes.